Les Fennecs d’Algérie ont vécu une 33è édition de CAN, de galère. Arrivée dans la peau de champion en titre, l’Algérie retourne à la maison dès le premier tour, après avoir vécu son pire cauchemar, loin d’être envisagé.
Qui pouvait le prévoir? Avec dans ses rangs l’un des meilleurs joueurs de cette génération à savoir Riyad Mahrez, accompagné de l’expérimenté Islam Slimani et bien d’autres, la formation entraînée par Jamel Belmadi se fait accrocher d’abord par la Sierra-Leone pour un score de 0 – 0, lors du premier match. Le mauvais rêve censé être rapidement effacé lors de la deuxième sortie, se transforme en cauchemar. Le champion d’Afrique opposé à la Guinée Équatoriale est battu sur un plat score de 1 but à 0, un petit but marqué à la 70ème minute par Esteban Orozco Obiang et qui n’a jamais pu être égalisé par l’Algérie. Les Fennecs venaient ainsi de connaître une violente fin de série de 35 matchs sans défaite. Double peine pour les champions qui en plus de ladite fin de série, se retrouvent dans une très inconfortable posture, en ce qui concerne la suite de la compétition.
Pour espérer quelque chose, il faudra absolument s’imposer en dernière sortie, face à la Côte d’Ivoire, déjà qualifiée pour les huitième de finale.
Le guet-apens ivoirien qui étrangle les Fennecs
Il était visiblement écrit quelque part, que les Fennecs étaient arrivés à la grand-messe camerounaise pour ramasser leur honte su siècle.
Face aux Éléphants, les Fennecs ramassent leur plus grosse déconvenue. À la fin du match, le score est de 3 buts à 1. Franck Kessié ouvre le bal à la 23ème minute, puis Ibrahim Sangaré suit à la 40ème. La troisième réalisation porte les griffes de Nicolas Pépé. L’Algérie sauvera l’honneur par Sofiane Bendebka à la 74ème minute. Lors de ce match, Riyad Mahrez rate même un penalty qui pouvait faire renaître l’espoir dans les rangs des Fennecs ; à croire que l’Algérie était maudite.
L’Algérie s’écrase littéralement dans cette 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations, un peu comme lors de l’édition de 1992 où ils étaient éliminés au premier tour, alors qu’ils étaient également dans la peau de champion en titre de 1990.
Arnaud BOCCO
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