Togo D1 (F) / Rebecca Amenyo: <>

L’air bien possessive, l’entraîneur des Amis du monde est revenue sur la saison sans revers des Amis du monde. Rebecca amenyo et ses poulains ont remporté douze victoires, en autant de rencontres.

En suite de la défaite lors de la saison 2021, les Amis du monde disent avoir redoublé d’effort:
« 12 matchs, 12 victoires, je dirai que ça n’a pas été du tout facile. Mais, on s’est préparé parce que l’année dernière, on a fléchi en cours de route et ça nous a fait mal. On a dit ensemble avec les jeunes et tout le monde, on est bien déterminé. On a bien fait le programme, nous nous sommes dits cette année, personne ne doit nous battre, ce qui est fait donc on rend grâce à Dieu. Nous avons repris notre trône ».
L’organisation au sein du club a dû changer en ce sens, dit Rebecca.

« Beaucoup de choses ont changé cette saison notamment l’organisation depuis le bureau, au niveau du staff technique et au niveau des joueuses également. La détermination y est à tout moment et vu l’objectif en face, le président a aussi joué un grand rôle. Tout ça nous a amené loin et nous avons aussi aujourd’hui, le titre de champion ».

Le club d’Adidogomé ne jure que par le travail de ses joueuses:

« Notre force, c’est le travail parce que c’est le travail qui paie aujourd’hui. Si on dit qu’Amis du monde a de l’expérience, dans les années antérieures oui, mais, si aujourd’hui on ne travaille pas, on va perdre ce nom-là donc c’est le travail qui se fait au fond de ce club-là. Je vous rappelle aussi que c’est une académie. Il y a donc beaucoup de filles et des académiciennes qui sont avec nous. Nous avons beaucoup de joueuses et nous nous sommes beaucoup préparés pour ce championnat-là pour reprendre notre trône et voilà ».

Au cours de la saison, Rebecca Amenyo a également été impressionnée par d’autres équipes:

« Aujourd’hui, beaucoup de clubs ont évolué à l’instar de Tempête, Believer. L’année dernière, ce n’était pas ça, mais cette année, on a vu beaucoup de clubs émerger donc on sait qu’on a beaucoup de pain sur la planche. Il va falloir qu’on travaille. Lorsque les autres travaillent, on ne peut pas dormir sur nos lauriers soit disant on est un grand club. On a donc vu tout ça là et on a travaillé en connaissance de cause ».

Pour finir, l’entraîneur des Amis du monde tire chapeau également aux clubs du nord du Togo:

« En demi-finale, on a rencontré le club Djabir. Au début, on les avait harcelé parce qu’on sait qu’on sait que les équipes du nord sont souvent très physique et nous nous sommes dit que nous devons les harceler jusqu’au cou. On doit les avoir au premier abord, ce qui fut fait. Ça n’a pas été facile. Si nous nous étions dit qu’on est champion à Lomé, on allait le payer. C’est ça qui a fait qu’en première partie, on fait ce qu’on peut faire et en deuxième partie, c’est difficilement qu’on a marqué un but. Ce qui prouve qu’au nord aussi ça joue très bien. Personne ne dort ».

À présent que les amis du monde sont championnes du Togo, elles vont devoir à nouveau tenter de se qualifier pour la phase de poule de la prochaine Ligue Africaine féminine des Champions.

Arnaud BOCCO