Le président de la Fédération togolaise de volleyball, Noël Tadégnon s’est exprimé sur les projets en cours au sein de sa fédération ainsi que les stratégies en vue de leur aboutissement ce samedi 1er octobre 2022.
La Fédération togolaise de volleyball célèbre ses 55 ans cette année. Le président de la FTVB estime que c’est une occasion à ne pas rater pour fédérer la famille du volleyball autour de la discipline.
« C’est une première parce que nous nous sommes dits, c’est une occasion à ne pas rater, célébrer les 55 ans de cette fédération. Cet anniversaire n’a jamais été célébré. Nous voulons, à notre manière, marquer cette journée à travers plusieurs activités durant tout le mois d’octobre. C’est d’ailleurs pourquoi, nous avons, au niveau de la fédération, le mois d’octobre, le mois du volleyball togolais », a-t-il déclaré.
Il ajoute en ce qui concerne les activités au programme de la célébration :
« Les activités vont se décliner. On aura des matchs, des offices religieux, des moments de reconnaissance à l’endroit des anciens présidents, les anciennes gloires, les anciens joueurs, du coup, pour nous, c’est une occasion exceptionnelle et pour pouvoir permettre à la famille du volleyball de se réunir et de se retrouver, de repenser notre sport et faire une projection sur l’avenir« .
Interrogé sur sa vision de la pratique du volleyball depuis la période où il était joueur et aujourd’hui, Noël Tadégnon reconnait des mutations sur des aspects de la discipline, mais, précise que les fondamentaux n’ont pas changé.
« Beaucoup de choses ont changé. Au niveau des règlements, beaucoup de choses ont changé. Au niveau même de la pratique de façon globale, les choses ont changé, la manière d’entraîner, mais, les bases, les fondamentaux restent les mêmes. Les gestes techniques, les aspects tactiques, ça reste les mêmes. Maintenant, au niveau de la gestion, il faut reconnaître que le monde évolue. Quand on voit ce qui se fait ailleurs, la gestion du sport a évolué, donc nous devons suivre ce chemin-là, ce changement-là, ce rythme ; et si les dirigeants arrivent à avoir une bonne gouvernance, une bonne gestion, je crois que le développement de la discipline va suivre« , a-t-il indiqué.
Aussi martèle-t-il, l’importance de la bonne gouvernance dans l’évolution du sport et sa place au sein de la FTVB.
« Nous nous attelons à ça, c’est pourquoi nous avons mis au cœur de nos actions, la bonne gestion, la bonne gouvernance avec un nouveau leadership en communiquant abondamment avec la famille du volleyball parce que ce n’est pas normal qu’un joueur de volley, qu’un dirigeant de club découvre après qu’il y a tel ou tel action. En gros, les choses ont beaucoup évolué au niveau du volleyball et nous sommes tenus de suivre le rythme et nous nous battons pour le suivre ; le rythme de ce qui se fait à l’international pour essayer de hisser notre pays au rang des grandes nations de volley ».
En ce qui concerne les moyens pour réaliser les projets au sein de la fédération, le président se veut clair, mais surtout optimiste :
« Nous n’avons rien. On a démarré avec zéro franc, mais, nous avons notre tête, nous avons notre intelligence, nous avons notre engagement, je crois qu’avec ça on peut faire beaucoup de choses. On va en tout mettre tout en œuvre pour pouvoir mobiliser les moyens afin de pouvoir conduire à terme ce mandat-là et pour nous, il faut mettre aussi l’accent sur le marketing et la communication. C’est d’ailleurs pour cela qu’on a mis en place très tôt une commission marketing et communication pour nous aider dans ce sens et je crois que nous allons atteindre notre objectif et c’était clair pour nous dès le départ« .
La disponibilité des ballons dans les clubs est l’un des grands défi de la FTVB et il est déjà dans la dynamique de complètement le relever. Une première étape a déjà été franchie, informe Noël Tadégnon.
« On mettra à disposition des ballons, parce que le grand défi est là. Il faut que les clubs aient des ballons et pour pouvoir parler formation des enfants, il faut des ballons, donc on y travaille sérieusement. Il y a déjà une annonce qui est faite que tous les clubs du Togo auront droit à des ballons, au moins 4 ballons par club pour commencer et nous allons continuer à chercher les moyens pour fournir tous ces ballons aux clubs. Dans le cadre du mois de volleyball, il y a des compétitions qui vont se suivre. Mon plan, il était clair. Il faut qu’on mise sur la bonne gouvernance, la transparence et dans tous les moyens mobilisés, il y aura de la transparence pour la famille du volleyball. Sans la transparence, il n’y a pas de confiance et sans confiance, on ne peut pas avancer« .
La nouvelle direction de la FTVB surfe depuis peu sur des partenariats. Le président promet beaucoup de bonnes choses à espérer de ces collaborations.
« On peut attendre beaucoup en terme de formations, en terme de formation d’entraîneurs. Il est important que nous aidions nos entraîneurs à monter d’un palier. La pratique du volleyball change, l’enseignement du volleyball change et pour nous, il est important de nous appuyer sur des pays qui ont de l’avance et qui ont une grande pratique. La France est championne olympique de volleyball, au niveau des Émirats, il y a pas mal de moyens et aussi des compétitions qui se déroulent dans ce pays et pour nous, il est important de nouer ces partenariats pour que ces pays nous aident matériellement en nous fournissant des ballons, techniquement en nous fournissant des techniciens et surtout pour des échanges, que les techniciens de ces pays viennent au Togo et que des techniciens du Togo aillent dans ces pays pour apprendre pour faire avancer notre volleyball« .
Enfin, précise-t-il, l’avenir du volleyball, c’est la jeunesse et s’engage dans la formation de cette jeunesse est la véritable urgence.
« Il faut qu’on reste focus sur les jeunes en travaillant à la base. Ces entraineurs formés vont aider nos techniciens ici à avoir la maîtrise de l’enseignement du volleyball aux enfants dès le bas âge. Si on commence tôt, je crois que cette génération pourra se qualifier pour les jeux de la jeunesse en 2026 qui auront lieu à Dakar. Même si nous ne sommes pas là, il faut que le Togo soit représenté et pour le faire, il faut se réveiller très tôt« , a-t-il conclu.
Emmanuel TETE
Leave a comment