La rameuse togolaise, Akoko Komlanvi, a fait son retour à Lomé aux premières lueurs du jour du 30 octobre 2023, tout juste après avoir obtenu sa qualification pour les prochains Jeux olympiques de Paris 2024.
Akoko Komlanvi n’a pas caché sa joie à son arrivée, déclarant : « Je suis extrêmement heureuse de cette qualification. Ce n’était pas une mince affaire, mais aujourd’hui, je fais partie des meilleures.«
La championne a été chaleureusement accueillie à l’aéroport par le Président de la Fédération togolaise d’aviron, Apélété Komi Akueté, en compagnie de quelques membres de la fédération, de l’entraîneur national et de sa sœur jumelle. Elle s’est exprimée sur son accueil en ces termes : « Je suis comblée et très fière d’être accueillie de cette manière par ma fédération. »
Akoko Komlanvi s’est illustrée lors de la régate africaine de qualifications olympiques et paralympiques d’Aviron, qui s’est tenue du 22 au 26 octobre 2023 sur le lac de Tunis, en Tunisie. « La compétition a été particulièrement relevée, mais j’ai su tirer mon épingle du jeu, et c’est avec une immense fierté que je me qualifie », a-t-elle ajouté. Elle figure parmi les cinq athlètes féminines africaines à obtenir leur ticket pour les Jeux olympiques de Paris. Il convient de noter que la Fédération internationale des sociétés d’aviron (FISA) n’accorde que cinq places pour les femmes en provenance du continent africain.
Le Président de la Fédération togolaise d’aviron, Apélété Komi Akueté, a exprimé sa satisfaction en déclarant : « C’est une grande joie pour notre fédération. Cela témoigne du travail acharné depuis notre arrivée à la tête de la fédération en 2022. Akoko est une athlète dévouée qui sait ce qu’elle veut. Dès notre prise de fonction, nous avons mis tout en œuvre pour faire progresser notre sport. »
Bénéficiant d’une bourse olympique, Akoko Komlanvi s’entraîne depuis plusieurs mois dans un centre en Tunisie. Au cours de son stage, elle a participé à une régate internationale en Italie ainsi qu’aux championnats du monde à Belgrade, en Bulgarie, où elle a réalisé un temps remarquable de 8 minutes et 28 secondes.
« Le plus dur commence maintenant », a souligné M. Akuté. « Obtenir la qualification est une étape, mais la préparation et la participation aux JO exigent un programme complet et d’importants moyens. Nous solliciterons le soutien de nos autorités. » Tout comme Akoko, le président de la Fédération a tenu a remercié les autorités togolaises, notamment la Ministre des Sports et le président du comité nationale olympique du Togo CNO-Togo) Il a également annoncé qu’Akoko Komlanvi reprendrait les entraînements dès le 1ᵉʳ novembre 2023 sur le lac Togo à Agbodrafo.
« Elle devra retourner sur l’eau sans tarder, car son coach a déjà élaboré un programme d’entraînement. Elle passera deux mois au Togo avant de repartir en Tunisie en janvier 2024 », a-t-il précisé.
Lors des précédents JO, les athlètes togolais ont bénéficié du concept de l’universalité des Jeux Olympiques. Ce concept repose sur l’idée fondamentale de favoriser la participation et la représentation de l’ensemble des nations et sportifs du globe. Il vise à assurer que les Jeux Olympiques restent accessibles à toutes les personnes, quelle que soit leur origine, leur genre, leur croyance, leur orientation sexuelle, leur statut social ou leurs capacités physiques.
La Charte Olympique, qui définit les règles et les principes du Mouvement olympique, incorpore ce principe d’universalité. Selon l’article 6 de la Charte Olympique, les Jeux Olympiques sont ouverts à tous les pays et à tous les athlètes qui répondent aux critères de qualification établis par le Comité International Olympique (CIO).
La Qualification Continentale pour les JO et Paralympiques Paris 2024 s’est déroulée conjointement avec les 15e Championnats d’Afrique d’Aviron 2023, réunissant un total de 168 rameurs de 20 pays différents, dont l’Algérie, l’Angola, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Cap-Vert, l’Égypte, le Kenya, la Libye, le Maroc, la Namibie, le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Sénégal, le Soudan, le Togo, la Tunisie, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.
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