À l’heure de descendre de nouveau sur la pelouse pour affronter la République Démocratique du Congo pour le compte des demi-finales, Emerse Fae fait preuve d’une confiance assez réservée.
Emerse Fae mise sur la solidarité dans le groupe des Éléphants, pour réussir le pari de du match face à la RDC :
« Si on veut aller chercher la coupe, on ne pourra que le faire ensemble. Pas seulement les onze qui démarrent ou les cinq qui entreront en jeu, mai ensemble. »
Puis l’entraîneur des Eléphants énumère ses poulains qui ne pourront participer à la fête :
« Sur le match, on a Serge, Oumar, Christian, Odilon qui son suspendus. On ne pourra pas compter sur eux sur le terrain, mais ils vont depuis les tribunes, apporter de la force aux joueurs. »
Emerse Fae parle ensuite de la complicité dans son effectif :
« Aujourd’hui, on a réussi à composer un groupe avec des hommes capables de se battre les uns pour les autres. Quand je fais entrer quelqu’un, ils sont tous dans un bon état d’esprit qu’ils apportent quelque chose. C’est bien-sûr une perte de ne pas avoir certains joueurs dans un groupe mais les autres vont se battre et serrer les dents pour faire leur part de travail et nous qualifier pour la finale. »
Emerse Fae semble plus confiant, à l’heure de descendre sur l’aire de jeu, face à la RDC :
« C’est vrai que les deux derniers matches, on a du mal à l’entame. On a concédé le premier but et on a du mal à revenir au score. Face à la RDC, on va profiter de la confiance. »
Les Éléphants s’inspireront bien des aventures passées, pour disputer la demi-finale face aux Léopards:
« Avant le match du Sénégal, on revenait de loin. Il fallait redonner de la confiance au groupe. Il faut être solidaire. Quand on regarde les équipes encore en compétition, par exemple le Nigeria, elle a un groupe solide. La Côte d’Ivoire a individuellement des joueurs de talents mais c’est dans la solidarité que nous pouvons gagner. Il faut jouer sur la confiance retrouvée pour jouer notre jeu à nous. Chaque fois que nous faisons des changements, les joueurs ont été décisif. Quand c’est ainsi, on dit que l’entraîneur ont un coaching gagnant. Mais il n’en sera pas tout le temps. »
Arnaud BOCCO
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