Reçu dans l’émission Talent d’Afrique sur Canal +, l’international Togolais Kevin Denkey parle de sa saison époustouflante. Déjà auteur de 26 buts cette saison, il trouve une logique à ses performances. Il y évoque ses débuts en club, ses performances en sélection nationale du Togo et ses perspectives d’avenir.
Présent au club belge du Cercle Bruges depuis trois saisons, tout n’a pas été rose depuis le début, pour Kevin Denkey :
« Je pense que les débuts ont été un peu difficiles avec le Cercle Bruges, mais c’est un club qui m’a donné beaucoup de confiance. C’est très organisé, très sérieux et professionnel et ce sont les fruits que je récolte de tout le travail que je faisais depuis. Je suis donc content pour ça. »
L’international Togolais se sent très bien dans son groupe du Cercle Bruges qui le lui rend si bien.
« C’est déjà bien d’être là pour disputer le Champions Playoff, pour jouer contre les meilleures équipes en Belgique. Au début, ce n’était pas l’ambition du club, mais d’être là, cela veut dire qu’on fait partie des meilleurs. On l’a mérité, on a montré hier qu’on pouvait gagner contre les leaders, chez eux. Cela donne de la confiance et le groupe est motivé pour aller chercher le maximum. »
Avec la sélection nationale du Togo, Kevin Denkey est tout aussi sur une belle dynamique :
« Je suis content d’être vu comme ça. Au fond de moi, je suis quelqu’un qui aime le travail, qui aime se dépasser. J’essaie de me regarder dans le miroir après chaque match. C’est pas parce que j’ai pas marqué que j’ai pas fait un bon match et vice versa , donc j’essaie de gommer des choses. J’ai une marge de progression donc je continue de travailler et garder la même mentalité, progresser et faire mieux. »
La productivité de Kevin Denkey donne des analogies avec Emmanuel Adebayor, l’ancien capitaine des Éperviers du Togo. Le joueur du Cercle Bruges préfère s’en accommoder et rester focus sur ses objectifs:
« Avec Adebayor, on a un style très différent. Il marque des buts, je marque des buts. J’ai eu cette comparaison depuis mon arrivée en équipe nationale. Je ne dirais pas que ça a été dur avec la pression, même dsi je n’avais pas encore joué dans le monde professionnel. Là, je confirme, je suis en train de montrer à tout le monde que je peux porter une équipe, en sélection ou en club. Il faut juste que je garde la tête sur les épaules. »
Arnaud BOCCO
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