« Le match nul, en principe, si on devait être réaliste dans le jeu surtout en deuxième partie, le score devait changer », a estimé d’entrée le sélectionneur des Eperviers cadets, Maurice Noutsoudjè à l’issue du match nul 0-0 concédé par ses poulains face à leurs homologues béninois. Il a ensuite dressé son analyse du match et s’est aussi projeté sur le tournoi UFOA B que le Togo s’apprêt à disputer.
Maurice Noutsoudjè parle du niveau de son équipe à quelques jours de son entrée en compétition.
« Il n’y a jamais de club qui est prêt, quelle que soit la compétition. Il y a toujours des choses qui restent à faire, à peaufiner ; une organisation à polir, des comportements de jeu à améliorer toujours donc dire aujourd’hui qu’on est prêt (…) On est arrivé à un certain niveau. Je me réfère au match face au Niger, il y a deux ans au municipal, ça a été difficile pour nous. La deuxième partie, on a été totalement défensif. En ce moment, on a marqué un but et le Niger nous a rattrapé après. Aujourd’hui, on a réussi à faire de notre jeu, un jeu offensif. C’est vrai qu’il y a eu des imperfections qu’il faut améliorer. Être prêt, nous y sommes un peu ».
« La qualification pour la Coupe d’Afrique« , voilà l’objectif du coach pour le tournoi.
Aussi, le technicien togolais a fait l’inventaire des erreurs commises par ses poulains pendant le match. Il a notamment ciblé l’aspect défensif et offensif.
« Les erreurs qui ont surgi dans ce match, il y en a plein. Au niveau du défensif, pendant un moment, le latéral droit est passé à côté de son match. On a essayé de l’haranguer, mais ça n’allait pas toujours. De l’autre côté, nous avons un milieu de terrain parfois trop collé à la ligne défensive. Il faut une animation plus offensive, essayer d’ouvrir le jeu, créer la supériorité numérique sur le plan offensif. Les ratés de Bilal qui marque beaucoup pour nous et Ajavon qui avait la dernière possibilité de frapper (sur nos matchs amicaux, il nous a marqué deux buts). Sur le plan offensif, il va falloir revoir notre copie à ce niveau ».
Il conclut, insistant sur la nécessité pour lui de travailler sur l’aspect psychologique de l préparation de son équipe pour faire une belle compétition en terre ghanéenne.
« Dans l’ensemble du jeu, quand je vois le côté psychologique, ce sont des garçons qui sont un peu timorés. On va revenir pour leur parler, pour leur dire qu’au Ghana, ce sera plus que ce qu’on a vu à Lomé. Pour moi, le côté psychologique est très important, les encourager et leur permettre de se dire voilà, vous y êtes, faites vous plaisir ».
Emmanuel TETE
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