
Jonas Komla fait son analyse de la manche aller du premier tour des éliminatoires de la CAN féminine 2026. Bien que son équipe ait subi une correction, il retient le positif et promet de requinquer ses joueuses pour la manche retour.
Jonas Komla essaie d’entrée, de retenir le positif en dépit du résultat.
« J’ai pris l’équipe le 13 janvier, on a commencé les entraînements le 13 janvier donc ça fait quatre semaines. C’est un projet sur la durée. On est en train de construire une équipe. Ça doit passer par là que, par les défaites. C’est dans les défaites qu’on va se corriger. Ça tombe bien qu’on a ces deux matchs. En 2023, je crois qu’on avait pris sept. Aujourd’hui, on est à cinq. On est en train d’apprendre. Elles vont s’aguerrir et je pense que dans les années à venir, elles seront matures dans la tête ».
Il se confie ensuite sur ses motivations en s’engageant dans le projet djiboutien.
« Un entraîneur, c’est aussi les challenges. Je l’ai accepté parce que ce n’est pas un projet où il faut gagner tout de suite pour se qualifier. C’est un projet sur la durée. Je connais le pays, je vais travailler, je vais me battre pour qu’à un moment donné, même si je ne suis pas à Djibouti qu’on dise que coach Jonas a laissé quelque chose de bon ».
Le technicien togolais parle aussi du niveau son adversaire et de son influence sur sa tactique du match aller.
« Cette équipe togolaise, on n’a pas le même niveau sur le plan collectif ou sur le plan individuel donc il fallait travailler un bloc, être bien en place à la récupération du ballon« .
Sur le match retour, l’entraîneur des Gazelles dit n’avoir aucunement rendu les armes. Il promet aussi de remotiver sa troupe.
« Jonas ne rend jamais l’âme. Je suis un combattant. Un entraîneur , c’est comme le commandant de l’équipe. Si l’entraîneur se laisse abattre déjà, ça veut dire que le bateau va chavirer. On va essayer de les remotiver« .
Emmanuel TETE
Crédit photo : Arnaud BOCCO
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