À quelques jours du premier acte face au Burkina Faso, Kaï Tomety affiche de la sérénité. Consciente du défi qui attend ses joueuses à Ouagadougou, la sélectionneuse nationale du Togo croit en la préparation minutieuse de son groupe et en la solidarité qui l’anime.
« On travaille dans une ambiance très festive, marquée par la solidarité et la complémentarité », confie-t-elle d’entrée.
Sur les 26 joueuses convoquées pour ce dernier tour des éliminatoires de la CAN féminine 2026, 23 sont déjà présentes à Lomé. Les trois expatriées, en provenance de France, rejoindront le groupe dans les prochaines heures. Le camp togolais respire la concentration et l’envie de bien faire.
Les séances s’enchaînent, la rigueur s’installe. La technicienne togolaise salue la qualité du travail fourni, notamment sur le plan défensif :
« Ce soir, nous avons travaillé le bloc défensif axé sur les principes. Les filles se sont bien comportées. S’il y a cette motivation et cet engagement, je pense que le 24, on fera un très bon match à Ouagadougou », indique-t-elle avec conviction.
Mais au-delà du jeu, Kaï Tomety prépare ses filles à livrer une vraie bataille physique et mentale. Le Burkina, elle le connaît est une équipe athlétique, joueuse de duel, adepte du jeu direct. Alors, la coach togolaise resserre les rangs et hausse les exigences.
« On a un peu pressé le jus sur les filles, mais c’est pour qu’on puisse vraiment harceler les Burkinabè. On sait comment elles jouent, il faut donc préparer notre équipe à les contrer. »
Cette préparation intensive traduit une ambition claire : frapper fort dès l’aller et aborder le retour à Kégué avec un avantage décisif. Car au bout de cette double confrontation, c’est un billet pour la phase finale de la CAN 2026 qui se joue une récompense pour un groupe en pleine maturité. Le match aller se joue le 24 octobre tandis que la manche retour est prévue quatre jours plus tard.
Emmanuel TETE
Crédit photo : Arnaud BOCCO



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