L’organisation du 9ème championnat national de volleyball donne un terreau fertile au développement de petits commerces. Enseignant d’EPS mais aussi entraîneur de volleyball, Christophe Abidji y trouve son compte avec le commerce des chaussures de sport.
Le 9ᵉ championnat national de volleyball du Togo bat son plein à Lomé. Sur les terrains, les athlètes donnent tout pour décrocher le titre. Mais, à quelques mètres du filet, un autre match se joue; celui du commerce, de la débrouille et de la passion. Christophe Abidji participant à la compétition avec son équipe, est également vendeur de chaussures de sport. Depuis quelque temps, il allie son business au déroulement des compétitions. Pour lui, c’est une belle occasion de donner un coup de pouce à ses finances. Des dizaines d’athlètes, des supporters et surtout, des clients potentiels viennent s’approvisionner chez lui.
Dans l’ombre des filets, ces petits commerçants participent aussi à la fête du volleyball. Leur présence illustre le dynamisme de l’économie informelle autour des événements sportifs. Une économie de proximité, portée par la passion… et le sens des affaires.

Comme Christophe, ils sont plusieurs à tirer profit de cette affluence. Autour du stade, tout un écosystème se met en place : vendeurs de boissons, restaurateurs, artisans… Le sport devient donc un moteur de petits revenus, un terrain d’opportunités pour beaucoup de personnes.
Le championnat national, ce n’est pas seulement une compétition sportive.
C’est aussi un espace de vie, de rencontres et d’espoir. Au stade municipal de Lomé, la passion du volley fait briller les talents… sur le terrain comme en dehors.
Arnaud BOCCO



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